Tandis que la pédagogie traditionnelle est orientée sur la transmission des savoirs, la pédagogie Freinet met l’élève au cœur du programme éducatif. Elle prend en compte la dimension sociale de l’élève, voué à devenir un être autonome, responsable et ouvert sur le monde.

La pédagogie Freinet, tout en contribuant activement à la socialisation et à la solidarité grâce à son organisation coopérative, permet à l’enfant de se familiariser avec la réalité du monde du 21e siècle en utilisant différents outils tels que le texte libre, la correspondance, l’impression, le magazine de l’école. , les rapports scientifiques, les outils audiovisuels ainsi que l’utilisation critique des nouvelles technologies de communication et de production. C’est une méthode qui assure la libération de toute l’énergie créatrice et le respect du patrimoine culturel des élèves et des enseignants.

Qui est Freinet ?

Célestin Freinet est né à Gars, en France, le 15 octobre 1896. Il appartenait à une famille paysanne. Il étudia l’enseignement à Nice et reçoit le titre en 1915, un an avant de terminer la course en raison du début de la Première Guerre mondiale. Il a participé à la guerre en tant qu’officier d’infanterie jusqu’à ce qu’il soit blessé au poumon, une blessure qui l’a gardé à l’hôpital pendant 4 ans. Après son départ, il s’est consacré à l’enseignement dans une petite ville de France, où il a trouvé sa véritable vocation à l’école primaire et où ses idées ont commencé à émerger. Il a toujours été soutenu par sa femme Elise, avec laquelle il s’est marié en 1926.

La philosophie de la pédagogie Freinet

Célestin a consacré toutes ses recherches à l’amélioration de l’école, en s’appuyant sur les principes de l’éducation par le travail et par la pédagogie alternative. Ici, je présente un résumé de certaines de ses idées :

En premier lieu, le travail scolaire doit être fonctionnel, c’est-à-dire que ce qui se passe dans l’école doit avoir un sens, une utilité et une fonction. Par conséquent, la structure du programme doit être soumise aux besoins des étudiants.

Les étudiants apprennent de leurs propres expériences et de l’interprétation qu’ils font de la réalité. Par conséquent, ils ont besoin de plus de liberté et utilisent le score expérimental pour éduquer leur intelligence, évitant ainsi les leçons mémorisées données jusqu’à présent.

Il est important d’impliquer l’élève dans l’apprentissage, de créer des écoles et des salles de classe où tout est basé sur la coopération.

L’école doit avoir pour mission principale d’aider le potentiel de chaque élève. Promouvoir la scolarisation dès le plus jeune âge.

Enfin, les étudiants doivent avoir la liberté de s’exprimer. Permettant un contact direct avec la nature qui les entoure.

Pédagogie Freinet : comment marche-t-elle ?

Le texte libre : c’est que chaque élève rédige un texte à partir de ses propres idées, sans sujet ni temps prédéterminé. Ces textes sont créés pour pouvoir partager avec d’autres, même avec d’autres écoles. Afin de pouvoir les échanger, la correspondance scolaire a été créée, à l’époque par lettre, à l’aide des nouveaux outils à notre disposition, tels que le courrier électronique ou les réseaux sociaux.

Bibliothèque de travail : elle consiste à classer le matériel de la bibliothèque en fonction des besoins et de la dynamique d’utilisation par les étudiants. En outre, ils doivent eux-mêmes être responsables de la commande et du contrôle.

Les plans de travail : sur la base du principe de coopération, consiste à convenir et à planifier le travail qui sera effectué en classe avec les élèves eux-mêmes. Une modalité de travail qui refait surface.

L’assemblée de classe : un espace et un temps destinés à poser les problèmes soulevés et à rechercher des solutions, c’est aussi un espace de planification de projets consensuels. D’une certaine manière, nous pouvons trouver des espaces similaires, en fonction de l’école ou de l’enseignant, dans les sessions de tutorat.