Bref aperçu des théories pédagogiques
Tout comme en sociologie, on ne devrait pas parler de pédagogie mais de courants pédagogiques. En effet, les modèles décrivant les processus d’apprentissage sont nombreux. Cependant, selon les travaux de L. Not dans son ouvrage « Les pédagogies de la connaissance » on peut dégager 3 grands modèles, 3 grands paradigmes.
Le premier type de modèle, appelé par Not « hétérostucturation », suggère que le processus d’apprentissage est directement lié à des facteurs externes. En ce sens, il apparait qu’un conditionnement adapté puisse produire chez l’apprenant l’acquisition d’un savoir, d’une connaissance.
Le modèle pédagogique majeur de ce courant est le béhaviorisme. Selon cette proposition, l’objet principal de l’acte d’apprendre est le stimulus lui-même. Ainsi, vu de manière extrême, cette position sous-tend que l’individu est telle une boîte dont on remplit le contenu, la fameuse boite de Skinner.
Il est important de noter ici que les dispositifs d’e-learning classiques sont construits selon ce schéma stimulus-action. Nous y reviendrons un peu plus loin.
La seconde grande catégorie de Not met en avant les facteurs internes et sont donc totalement centrées sur l’individu. Selon cette approche, innéiste, les capacités de l’apprenant sont déterminées dès la naissance et ne dépendent pas des conditions dans lesquelles l’individu va apprendre. Bien que ces théories tendent à placer l’apprenant au centre du processus, elles signifient malheureusement la réussite éducative est comme déterminée par avance. Cela offre une perspective bien peu humaniste et optimiste.
La troisième approche, moins manichéiste et plus complexe, consiste à prendre en compte non seulement les facteurs externes et les facteurs internes dans le processus d’apprentissage de l’individu mais également leurs interactions. Cette approche initiée par Piaget avec le constructivisme a été largement suivie au XXIème siècle par nombre de pédagogues et psychologues. Mais ce sont surtout les contributions de Bruner, Vigotsky et Bandura que nous retiendrons ici.
Cette approche implique d’une part une participation active de l’apprenant et d’autre part une posture différente de l’enseignant. Elle suggère aussi que toute personne est capable d’améliorer ses capacités d’apprentissage à condition que l’environnement social soit favorable.
Il n‘est pas proposé ici de réaliser un inventaire complet des théories de la pédagogie, mais plutôt d’en donner un aperçu rapide et synthétique. Par exemple, nous ne reprendrons pas ici les propositions pédagogiques de Maria Montessori, Freinet ou autre Steiner malgré leur très grand intérêt.
Des pédagogies antiques à l’époque moderne
Les premiers à avoir considéré l’importance des conditions favorables de l’apprentissage et à s’être posé les questions qui jetteront plus tard les bases de la pédagogie sont les philosophes grecs. C’est en ce sens que Platon créa le Lycée ou Aristote, précepteur d’Alexandre, l’Académie. L’enseignement antique pouvait prendre une dimension initiatique chez les Pythagoriciens ou les druides gaulois, l’élève devant se rendre digne du savoir de ses maitres. « Nul n’entre s’il n’est géomètre » est en effet l’inscription qui trônait à l’entrée de l’école de Pythagore.
Leur vision était celle d’un enseignant détenteur du savoir et des connaissances, du maitre et du disciple. Ce modèle perdurera dans les écoles finalement assez longtemps, puisqu’on ne verra une évolution des schémas d’apprentissage qu’à partir de la moitié du XXIème siècle. Et ce, même si de nouvelles bases théoriques étaient jetées depuis déjà quelques dizaines d’années. On peut même dire que ce mode d’enseignement reste très répandu encore aujourd’hui.
Il est évident que la pratique pédagogique s’est enrichie et a fortement évolué et continuera à se nourrir d’innovations méthodologiques et technologiques. Cependant, les grecs étaient loin d’être archaïques dans leur façon d’aborder l’acte d’apprentissage. Ils avaient déjà conscience que certaines conditions rendaient favorable l’appropriation de la connaissance entre autre une alimentation équilibrée, un environnement oxygéné, le respect des rythmes corporels.
Les sciences de l’éducation en tant que telles, sont finalement très récentes. En effet, le premier ouvrage majeur sur le domaine est celui de Jean-Jacques Rousseau avec son « Emile ou de l’éducation ». La démocratisation de l’école grâce à Jules Ferry a alors permis la mise en œuvre de nombreux sujets de recherche.
Pédagogies béhavioristes
Ces modèles se basent essentiellement sur le principe que le cerveau, complexe ordonné de neurones, réagit comme une machine aux stimulis de la situation d’apprentissage. Ainsi, l’apprentissage résulte d’une modification comportementale en réaction à celui-ci, d’où son nom behaviorisme de l’anglais behavior, comportement en français. Les expériences fondatrices de ce courant sont celles bien connues de Pavlov dès 1962.
Celui-ci a remarqué qu’un chien pouvait être conditionné par un stimulus particulier ce qui démontrait donc un acte d’apprentissage. L’apport de nourriture était associé à une clochette. Après un certain nombre de répétitions qui constituaient le conditionnement lui-même, le chien était capable d’anticiper et de saliver dès le tintement de la clochette.
On peut considérer que ces expériences ont été le point de départ de recherches en sciences de l’éducation.
L’avancée suivante a été réalisée par un certain Skinner en proposant la notion de renforcement. Son expérience est la suivante : des rats dans une boite ont le choix d’appuyer sur deux pédales parfaitement identiques. L’une d’elle lui donnera de la nourriture l’autre pas. On constate alors que les rats vont plus souvent actionner la première pédale : ainsi leur comportement est modifié par l’environnement.
On peut noter qu’il existe des renforcements positifs qui vont faciliter l’apprentissage et des renforcements négatifs qui vont eux plutôt l’inhiber, en tout cas le rendre plus difficile. C’est pour cette raison qu’il est important d’encourager et de féliciter (renforçateurs positifs) que de punir et vexer (renforçateurs négatifs).
Dans cette optique, l’individu apprend grâce à un enchaînement de stimulus-réponse, chaque phase d’apprentissage s’enchaînant de manière linéaire.
Cela a eu des conséquences immédiates en pédagogie :
- On a constitué les programmes selon une progression linéaire où un item ne peut être abordé que si le précédent a été parfaitement acquis. Dans cette perspective il est facile d’enchaîner un apprenant sur une spirale l’entraînant progressivement vers l’échec. C’est d’ailleurs ce qui se produit pour des élèves que l’institution déclare moyens ou faibles : comment s’en sortir si on a raté le coche ou qu’on ne progresse pas au même rythme que son voisin.
- Le schéma éducatif se centre exclusivement sur l’objet à apprendre. Cela a amené notamment la pédagogie par objectifs. Les travaux de Bloom sont à ce propos particulièrement précis et complet. Il a établi une taxonomie devenue célèbre et bien entendue toujours utilisée aujourd’hui.
- Les travaux de Skinner sous entendent que le processus d’apprentissage peut être automatisé par des machines à apprendre : les ordinateurs. Le premier âge de l’e-learning est directement issu de cette théorie, Skinner lui-même ayant travaillé sur l’enseignement assisté par ordinateur par l’inclusion de renforçateurs positifs.
Le problème majeur de ce modèle est qu’il exclue le sujet dans l’acte. En particulier, il ne prend aucunement en compte la motivation du sujet ni même la notion de plaisir (même si elle peut en partie être considérée comme renforçateur positif).
Un autre problème est lié au fait que l’approche béhavioriste est finalement déterministe. Ainsi, que ce passe t’il lorsqu’un apprenant n’a pas de stimuli positif, c’est-à-dire de conditions favorables ? Serait-il condamné à échouer ?
Socialement parlant cela a conduit des auteurs, plutôt proches de la sociologie structuraliste, à admettre que la réussite scolaire des élèves était directement liée à l’environnement familial qui agirait directement comme renforçateur positif ou négatifs, selon les cas. L’ouvrage clé de cette approche, « les héritiers » a été écrit par deux sociologues français, Bourdieu et Passeron.
Il s’agit bien sûr du livre « les héritiers » qui avançait donc l’idée, je schématise ici, qu’on a tendance à reproduire notre environnement social et familial et à adopter non seulement le métier mais aussi le statut de ses parents.
Pédagogies innéistes
Cette approche comme son nom l’indique stipule que le processus d’apprentissage d’un individu est issu de sa programmation interne c’est-à-dire de son patrimoine génétique. Les facteurs de réussite ou d’échec d’un apprentissage ne seraient alors liés qu’à des facteurs internes. Bien sûr cela a l’avantage de recentrer le processus sur l’apprenant et non plus comme précédemment sur la connaissance et le contexte.
Cependant, la première conséquence est d’établir une échelle d’aptitude. C’est ce qui a été fait par Binet au travers de son fameux Quotient Intellectuel. Très enfermant ce concept déterministe offre bien peu d’espoir aux élèves qui n’ont pas la chance d’être classés « bon élèves » par le système. Aujourd’hui ce modèle et notamment le QI est largement dépassé. On parle désormais d’intelligences multiples et de quotient émotionnel.
Il est évident que ce modèle est dangereux sur le plan éthique et moral. Il suggère directement qu’un individu, s’il n’a pas les bonnes dispositions à la naissance, ne pourra jamais être en mesure de réussir. Il serait donc en quelques sortes limité par ses capacités héritées et établies dès la naissance.
Bien pire encore, certains auteurs n’hésitent pas à hiérarchiser les êtres humains selon leur origine ethnique ou encore selon qu’ils soient homme ou femme. C’est alors la porte ouverte à toute justification bien peu scientifique du racisme ou du féminisme.
Cela ne veut pas dire qu’il faille exclure le sujet du processus d’apprentissage. En effet, comme il l’a été souligné précédemment, la motivation de l’individu c’est-à-dire sa mise en projet, ses stratégies d’apprentissage mais aussi ses représentations sont partie prenante dans l’acte d’apprendre.
Pédagogies constructivistes
L’auteur clé de cette théorie qui signifie que le savoir est construit par l’apprenant est bien sûr le psychologue suisse Jean Piaget dont les travaux sont particulièrement fondateurs. Il s’est notamment penché sur les mécanismes de développement et de fonctionnement cognitif du cerveau. Ainsi, ses recherches intéressent autant le pédagogue que le psychologue ou le pédiatre et ont certainement contribué à l’essor des neurosciences.
Nous évoquerons ici très succinctement deux des éléments développés par Jean Piaget : la notion d’accommodation/assimilation et la notion de stadologie dans le développement cognitif de l’individu.
Accommodation/assimilation. Piaget parle ici du processus récursif selon lequel un individu va intégrer un nouveau savoir. Chaque connaissance acquise est une construction complexe de représentations que l’apprenant lui-même élabore : il est bien l’architecte de l’assimilation de ce savoir.
Pour acquérir une nouvelle connaissance, l’individu devra modifier ce système, la structure préalablement établie. C’est en ce sens qu’il y a accommodation. Ainsi, le savoir chez l’apprenant se construit, se structure et s’organise.
Il y a alors deux implications :
- l’acte d’apprentissage est un processus actif : il nécessite l’action de l’individu (en gros on ne peut pas apprendre à la place de quelqu’un),
- acquérir de nouveaux savoir signifie établir des points de rééquilibrage dans le processus d’assimilation/accommodation.
Pédagogiquement, le constructivisme a permis de valoriser l’intérêt des méthodes inductives et à montrer le peu d’intérêt des cours magistraux tout particulièrement en collège ou lycées. En d’autre terme, c’est en faisant qu’on apprend. Ainsi, toute méthode favorisant l’activité cognitive de l’apprenant est à privilégier. Bien sûr, cela est plus compliqué à mettre en œuvre dans le cadre scolaire, et c’est justement sur cet aspect que les nouvelles technologies du Web 2.0 vont nous aider.
A ce propos, il est étonnant de constater que ces méthodes dites pratiques, de mise en situation réelle, sont bien plus développées en enseignement professionnel alors que ce dernier est particulièrement dévalorisé en France.
Stadologie du développement cognitif. Cet aspect est d’ordre biologique. Ici Piaget avance la proposition selon laquelle toute structure opératoire nouvelle se développe grâce à la précédente. En d’autres termes, nous passons successivement par différents stades cognitifs ou nous intégrons de nouveaux processus opératoire d’apprentissage.
Par exemple, les capacités d’abstraction n’interviennent qu’à l’âge d’environ 11-12 ans. On sait aujourd’hui, grâce aux progrès de la neurologie, que ceci est dû à la myélinisation des cellules du lobe frontal du cerveau. Ainsi, le développement cognitif de l’enfant repose sur des bases biologiques selon un schéma plus ou moins commun à tous.
Ainsi, l’enfant qui est aussi élève deviendrait capable d’intégrer de nouvelles connaissances ou savoir-faire dès lors qu’il a atteint le stade de développement cognitif adéquat. Nous serions donc contraints d’attendre une certaine maturation nerveuse pour notre développement. Cela signifie qu’il serait par exemple inutile d’aborder certains exercices de mathématiques tels que l’algèbre chez un enfant n’ayant pas atteint le stade d’abstraction.
Bien que les théories de Piaget constituent une avancée majeure dans les sciences de l’éducation, elles ont été largement améliorées depuis et le seront encore davantage dans les années à venir grâce aux progrès considérables des neurosciences.
Il est à noter que c’est surtout la notion de stadologie qui est contestée. En effet, la conception de construction du savoir est tout à fait admise aujourd’hui. Cependant, les théories de Piaget excluent fortement le rôle de l’environnement et notamment les aspects affectifs et sociaux dans le processus d’apprentissage. Or ils influent directement sur le développement cognitif de l’individu.
Lev Vigotsky et le socio-constructivisme
Bien sûr, les travaux de Piaget ont été largement poursuivis, et il a été démontré que le processus d’assimilation/accommodation est en réalité assuré par une médiation sociale dans laquelle l’apprenant est co-auteur dans l’acquisition de la connaissance.
Ainsi, l’environnement social, affectif, émotionnel joue un rôle primordial dans le développement cognitif de l’enfant et de l’adulte. Dans cette perspective, il est important de mettre en avant le fait que les acteurs de la construction et du développement intellectuel de l’individu sont bien évidemment les parents et les professeurs mais également les autres élèves de la classe.
Ainsi le processus d’apprentissage comporte plusieurs dimensions : la capacité cognitive de l’individu en termes de développement neuronal par exemple mais aussi la richesse des interactions sociales dont il pourra bénéficier. Evidemment, et nous n’éludons pas la difficulté ici, il n’est pas simple pour l’enseignant d’organiser au sein de sa classe des situations pédagogiques qui favoriseront ces interactions.
Lev Vigotsky (1896 – 1934) est un psychologue russe connu en occident depuis les années soixante pour ces travaux sur les apprentissages des groupes d’individus.
En effet, ce théoricien a émis l’idée que le développement intellectuel et cognitif de l’enfant est dû aux interactions avec le groupe social auquel il appartient. Notamment les outils utilisés par ce groupe pour communiquer et interagir vont permettre le développement de l’intelligence de l’enfant. Vigotsky avance même l’idée que le langage en est la clé, l’outil fondamental. Ainsi, il assure un rôle de médiation dans l’intériorisation et l’extériorisation des concepts. Le processus d’apprentissage ne pouvant avoir lieu que dans le cadre d’une collaboration cognitive et sociale avec autrui.
Ainsi, ces travaux prolongent les travaux de Piaget, plus individualistes, en intégrant les influences sociales. En fait, Vigotsky suggère que le processus, l’acte d’apprendre est un moteur du développement cérébral. En particulier, les capacités d’abstraction de l’enfant vont se développer parce qu’il est confronté à des situations problèmes y faisant appel.
Ainsi, cette abstraction se développe chez l’enfant parce qu’il a été confronté à des situations problèmes adéquates et qu’il a été accompagné par l’adulte qui lui a permis d’accomplir la tâche. C’est en ce sens qu’il est nécessaire de proposer à l’élève des objets d’apprentissage permettant cette émulation. Cependant, il reste indispensable que celui-ci reste accessible à l’enfant. C’est ce que Vigotsky a appelé la Zone Proximale de Développement.
La ZPD est tout simplement définie comme étant l’espace conceptuel existant entre ce que l’individu maîtrise seul en toute autonomie, et ce qu’il ne peut pas faire même avec l’aide d’un tiers. Il s’agit donc de tout ce que peut réaliser ou comprendre une personne avec l’aide de quelqu’un.
Ceci a plusieurs conséquences quant à la posture de l’enseignant et de la manière d’organiser la séance de cours. En particulier, cela suggère que l’enseignant accompagne bien la construction du savoir chez l’élève en assurant la médiation. Il doit également assurer une autre médiation entre les apprenants cette fois, en proposant des situations pédagogiques où le travail collaboratif est privilégié.
Par ailleurs, il est indispensable que le propos de l’enseignement reste dans la zone proximale de développement des apprenants. D’où l’usage des évaluations formatives, qui permettent à l’enseignant de situer son propos pédagogique par rapport à la capacité de ses élèves à assimiler de nouveaux concepts.
Justement, Vigotsky rejoint Piaget et le processus d’assimilation/accommodation. Il évoque de son côté que l’apprentissage est un processus de rééquilibrage permanent. Cela implique notamment de réaliser que l’appropriation de nouveaux schémas cognitifs passe par une certaine mise en danger dans la médiation pédagogique. Là encore, il est donc préférable de situer l’apprenant dans l’échange avec ses pairs où chacun aura l’occasion de d’expliciter leurs propres démarches intellectuelles et aux autres d’ajuster leurs conceptions et de construire de nouvelles connaissances.
Dans cette optique on comprend bien que la posture de l’enseignant reste celle du médiateur entre l’élève et le savoir, mais aussi entre les apprenants eux-mêmes. Il devra donc mettre en œuvre les situations d’apprentissages propices aux échanges entre les individus. Cela suppose d’accepter l’erreur dans le processus d’acquisition des connaissances tout en contrôlant les activités des élèves. Il n’a donc plus une position de transmetteur unique du savoir, mais il organise, coordonne, régule, canalise les propositions et la parole des individus.
Bien entendu, il est indispensable de valoriser les acquis et de favoriser une très bonne communication à la fois comportementale et intellectuelle. Notons également que ceci nécessite que les consignes soient clairement établies et partagées par tous.
Encore une fois, nous avons bien conscience qu’il n’est pas toujours simple d’organiser ce travail collaboratif dans une salle de cours, même si les concepts du socioconstructivisme sont tout à fait partagés.
C’est en cela, que les technologies du Web 2.0 seront d’un grand secours pour l’enseignant car elles vont lui permettre d’avoir un support technique, matériel pour ce travail de groupe où les échanges vont être facilités, dans et au dehors de la salle de cours. De même, il aura davantage de facilité à évaluer la contribution et les avancées de chacun.
Enfin, il n’est pas négligeable de souligner que grâce à la médiation écrite inhérente aux technologies Web 2.0, la construction cognitive des concepts y trouve un terrain favorable. Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre consacré aux modalités pratiques de mise en œuvre dans le cadre scolaire ou universitaire.
Afin de compléter ce propos très bref sur le socio-constructivisme de Vigotsky on pourra s’intéresser aux travaux de Jérôme Bruner, psychologue américain qui a compléter et approfondit ces concepts ainsi qu’à ceux de Bandura.